L’affaire nous vient du Wall Street Journal. Deux actionnaires d’Apple auraient en effet fait une demande pour effectuer une enquête auprès des plus jeunes pour se rendre compte de leur dépendance à l’iPhone. Il suffit de voir le nombre d’adolescent rivé sur leur smartphone, et en particulier sur leur iPhone, pour se rendre compte du phénomène, qu’on pourrait presque qualifier d’addiction.
Selon les deux actionnaires d’Apple, des mesures devraient être prise afin qu’Apple mette en place une sécurité pour que les parents puissent limiter l’usage de l’iPhone aux plus jeunes et d’ainsi éviter les comportements addictifs.
Les deux actionnaires, qui ne sont nul autre que Jana Partners et le CalSTRS, deux institutions qui disposent de deux milliards de dollars d’actions AAPL, exigent de la firme de Cupertino qu’elle agisse en faveur de la sécurité des plus jeunes face aux nouvelles technologies. Apple étant souvent pointé du doigt comme un exemple, bon comme mauvais, les mesures appliquées pourraient vite devenir une norme dans le secteur et venir impacter l’industrie du smartphone dans son ensemble. Un enjeu capital.
Les actionnaires auraient déjà commencé a mené des investigations avec des professionnels du développement de l’enfant, et les études réalisées ont démontrés que l’utilisation de l’iPhone chez les enfants et adolescents aurait des effets néfastes sur la concentration, la santé émotionnelle et le sommeil. De plus, l’un des travaux réalisé avance que les jeunes qui utiliseraient leur smartphone plus de trois heures par jour présenteraient un risque de suicide plus élevé que la moyenne.
Quand on sait que même Steve Jobs interdisait l’usage des nouvelles technologies, ou tout du moins le limitait drastiquement, la question se pose, et il est dans l’intérêt d’agir pour Apple, pour préserver les plus jeunes des effets néfastes de l’iPhone sur leur développement.